(Texte intégral, traduit du grec . Les quelques expressions en rouge signalent des expressions qui seraient sans doute à améliorer mais n’entravent pas la compréhension du texte.)
Le secrétaire aux Finances, Philippe Sachinidis, selon la mise au courant du ministre Giorgos Papakonstantinou déclare que les réparations de guerre allemandes atteignent en ce moment 162 milliards de dollars ( sans compter les intérêts ) et que la question de leur versement reste ouverte.
Selon Philip Sachinidis, secrétaire aux Finances, notre dette publique a augmenté de 20 milliards de dollars en six mois.
La « Question Opportune » du Député B’ d’Athènes et du représentant du LA.OS Kostis Aivaliotis au ministère des Finances sur les réparations de guerre allemandes a suscité des avis.
La première information est que notre dette publique a augmenté de 20 milliards d’euros entre juin et décembre, puisque après le 7 Juin 2010, elle était de 310 milliards et qu’elle a atteint aujourd’hui – selon la réponse du secrétaire des Affaires étrangères M. Sachinidis à M. Aivaliotis – 330 milliards de dollars, soit 142,5% du PIB.
M. Sachinidis a répondu à la question de M . Aivaliotis en déclarant que la question de la demande des indemnisations dues par l’Allemagne reste ouverte dans le cadre de contacts bilatéraux Grèce – Allemagne et il n’a pas précisé quand aura lieu la décision du gouvernement allemand de les régler.
Monsieur Aivaliotis, à son installation, a mis en place au Conseil une étude d’experts économistes qui ont calculé le montant des indemnisations allemandes exceptionnelles comme suit :
– 108 milliards de dollars de dommages-intérêts accordés à la Grèce par la Conférence internationale de la paix à Paris, correspondant aux dommages causés par les troupes nazies dans l’infrastructure économique de notre pays.
– 54 milliards de dollars correspondant à l’emprunt d’occupation forcé que la Grèce a versé en 1942 pour les occupants.
Ainsi, le montant total des indemnités que nous doivent les Allemands atteint 162 milliards d’euros ( avec les intérêts) et le secrétaire des Finances M. Sachinidis n’en a contesté ni le montant ni la justification scientifique, preuves qui furent également publiées par ailleurs dans le Bulletin Quotidien sous le titre : « Mémoire et dette » qu’avait écrit Manolis Glezos.