Le sens étymologique et l’histoire de des mots « liturgie » et « clerc » sont nourrissants pour notre aujourd’hui, car ils éclairent les textes théoriques fondant la liturgie. Ce qui a tout son intérêt dans la recherche sur la « synodalité » et dans la perspective du Synode convoqué par le Pape François en 2022.
Dans cet article J. Pierron se réfère à l’église Saint-Merri (ou Saint-Merry) de Paris, près de Beaubourg et de l’Hôtel de Ville, rue de la Verrerie et rue Saint-Martin, où une autre façon de célébrer pour faire Église se vit depuis 1975, année où Xavier de Chalendar a eu en charge le projet « d’inventer et d’assurer une nouvelle présence d’Église. »
L’objectif de ce petit article (2019) est de prendre connaissance des grands traits de l’évolution de la liturgie chrétienne et surtout catholique jusqu’à celle que nous connaissons aujourd’hui pour comprendre dans quelle mesure nous avons encore le droit ou même le devoir de la faire évoluer et dans quel sens. Nous n’avons pas cherché à dire tout mais à donner les grandes lignes, (d’où le titre : « brève histoire de la liturgie ») et c’est surtout la liturgie chrétienne et ensuite plus précisément catholique, autour de la Messe, qui sera notre champ d’observation, car ce travail est destiné à notre présent voire à du futur.
C’est un enjeu dans les discussions entre les traditionnalistes ou ceux qui se réclament de la fidélité à la Tradition, et ceux qui ne sont pas traditionnalistes et se réclament de … la fidélité à la Tradition, également…
C’est pourquoi il faut vérifier à quel moment se réfèrent les traditionalistes : à l’époque de Jésus ? À l’époque des apôtres ? Ou bien après ? Où en est-on de notre chemin ?
Communion et … union ne signifient pas la même chose et ne viennent pas du même mot et c’est pourquoi il y a deux m dans communion. Eh oui…Un voyage étymologique permet de rectifier une idée fausse. Fausse et même dangereuse car elle inciterait à quelque chose d’inutile, voire de nuisible au nom d’un faux idéal qui pourrait culminer en emprise sectaire ou fondamentalisme (ne suivre qu’une seule ligne). Le terme communion décrit un mouvement d’apports mutuels différents, de mise en commun, puis de partage.
Démocratie en Eglise ? un sujet presque tabou aujourd’hui ou au moins iconoclaste. Pourtant ce fut un principe fondamental, allant de soi, aux premiers temps de l’Eglise. Cet article fait le point historiquement, factuellement, sur une pratique de l’Eglise bien oubliée, effacée par une Tradition plus récente : la pratique enseignée par Jésus, celle où plusieurs réunis en son nom décident de ce qui les concerne, pratique des premiers temps chrétiens jusque vers le XIIIème siècle, effacée ensuite par une papauté soucieuse de son « pouvoir » inscrit comme quasiment divin et du pouvoir de ses relais, les clercs. Cette pratique se faisait au nom d’un principe abrégé par commodité en « QOT » …
La différence entre Sacré et Saint nous permet de nous orienter dans nos priorités, à la lumière de l’Evangile. Une explication simple et éclairante de Mgr. Albert Rouet
L’Esprit du christianisme, Joseph Moingt, 2018. ( Résumé/compte-rendu par Marguerite Champeaux-Rousselot, 2019-05) Ce compte-rendu est fait du point de vue qui m’intéressait… J’ai surtout pris ce qui était le plus nouveau, le plus caractéristique, le plus fort ou le plus discutable…