Lord George Gordon Byron

Né à Londres, le 22 janvier 1788 ; mort à Missolonghi, en Grèce, le 19 avril 1824.

Beau jeune homme adulé et scandaleux, toujours plus profond qu’il n’en a l’air, pair d’Angleterre et poète provocateur, boiteux, amoureux, interdit, aux côtés des ouvriers, des Carbonari italiens puis des Grecs, vendit terres et château pour les causes qu’il défendait et mourut par hasard à 36 ans alors qu’il était arrivé sur place pour combattre en faveur d’une Grèce indépendante.

Jules Barbey d’Aurevilly

III-1 Griffonnages (bon scan)Né à Saint-Sauveur-le-Vicomte, en Normandie, France, le 2 novembre 1808 ; mort le 23 avril 1889 à Paris.

Enfant à qui, selon lui, sa famille répétait qu’il était laid, il s’est senti peu aimé avant de se construire un personnage de dandy, puis d’en faire une esthétique romantique de pirate ; « volcan sous la glace », « palais dans un labyrinthe », il écrivit des histoires excessives où le mystère a souvent le dernier mot. Caractère sincère, courageux, énergique, honnête et généreux, critique littéraire intransigeant et engagé, au style percutant et polémiste, il ne se laissa jamais acheter et conserva fièrement son gant blanc dans sa pauvreté, jusqu’à sa mort à 81 ans.

Cas exprimes et expressifs  de résilience – même si le mot n’existait pas encore –  , ils affirment tous deux que certaines des difficultés de leur vie sont venues de leur famille immédiate, de leur contexte historico-social, de la religion et des préjugés dont ils ont souffert. Engagés, passionnés, combatifs, ils ont eu des opinions tranchées, – et parfois successives ! -, en esthétique, en philosophie, en matière religieuse et théologique…