À la suite de l’assemblée générale de la Société Barbey d’Aurevilly, samedi matin, Patrick Avrane, psychanalyste à Paris et prix littéraire du Cotentin en 2001, a donné une conférence axée sur le dénouement du roman, Une histoire sans nom : « Les problèmes soulevés par Barbey d’Aurevilly sont souvent liés aux secrets de vie et aux mystères des arts. L’héroïne du roman, dans le dénouement, présente un syndrome particulier, et les psychologues ont donné le nom de l’héroïne, Mme Ferjol, à ce syndrome : l’asthénie de Ferjol. Un cas où la littérature est allée au secours de la médecine lorsqu’elle ne peut expliquer certains phénomènes. »
Après le repas de midi, les adhérents de la Société ont visité l’Abbaye de la Trappe. Ils ont été accueillis par le frère Gérard qui leur a montré le cimetière et leur a expliqué la façon dont les moines sont enterrés. La présidente, Isabelle Barré, a rappelé le dénouement du roman, thème de la journée. Toujours guidés par le frère Gérard, les visiteurs sont ensuite allés admirer le chœur de l’abbaye avec l’église, Notre Dame de Grâce, avant de visiter le magasin où les moines vendent toujours des produits de charcuterie qu’ils fabriquent, bien que n’ayant plus leur ferme.
Sources: Ouest France