Cette lettre a été écrite en 1999 par un bénévole associatif s’occupant d’Accompagnement scolaire. Lettre publiée avec son autorisation. Elle comporte des suggestions pratiques.
Après avoir parlé de ce qui suit avec beaucoup d’enseignants, de parents, d’élèves, d’étudiants, et de « personnels sociaux « , et relevé leurs expériences et leurs suggestions, je vous adresse cette lettre, en espérant que vous la lirez vous-mêmes.
Il ne s’agit que de points concrets et de leurs incidences financières, énoncés le plus brièvement possible : je peux expliciter les raisonnements si nécessaire.
PRIMAIRE ET SECONDAIRE :
La lutte contre l’échec scolaire sous toutes ses formes peut et doit être » rentable » :
Un redoublement en primaire coûte 18 000 francs . Ce coût augmente au fur et à mesure du cursus . C’est un coût » invisible », mais il est réel.
Or, au GPLI ( Groupe permanent de lutte contre l’illettrisme), nous avons appris que le PAQUE ( Plan d’aide à la Qualification des jeunes sortis de l’Education Nationale sans » diplôme »), rien que sur notre département débloquait une somme de 10 000 000 de F, soit 50 000 F par jeune.
Or ces jeunes ont redoublé plusieurs fois, déjà, entraînant un surcoût.
S’il était possible, par une collaboration entre les ministères concernés, de prélever une partie des sommes dont on dispose pour l’après-scolarité d’échec, et de l’utiliser pour la prévention de cet échec , on économiserait beaucoup d’argent, de temps, de souffrances et d’énergie.
Notre association a créé un service d’aide scolaire gratuite et individuelle . Mais le soutien pourrait se faire dans les établissements scolaires . En effet, concrètement, chaque enseignant sait assez vite quels sont les élèves tangents, surtout si ce système de prévention était utilisé de façon suivie d’une année sur l’autre. Il pourrait dire quels sont les besoins de ses élèves pour l’année, et donner un prévisionnel pour l’année suivante. Cela éviterait ainsi redoublement et chutes de niveau . Le rattrapage tardif se transformerait en rattrapage précoce . Au début , ce coûterait des postes d’enseignants supplémentaires, payés peut-être avec les fonds dans lesquels on puise pour la formation post-scolaire, et ensuite, les économies seraient là.
J’ajoute que l’orientation, parfois nécessaire, ne devrait se faire qu’après un rattrapage et un soutien qui auraient amené l’enfant à la limite supérieure de ses possibilités .
( Remarque: actuellement, seulement 4% des enfants bénéficient d’un soutien scolaire privé pour un coût moyen de 1750 F … Beaucoup de parents sont conscients des besoins de l’enfant, mais ne peuvent y faire face. )
Nous avons aussi créé un service scolaire pendant les vacances , indispensable aux enfants qui ont un lourd retard : les enfants défavorisés restent lors de ces vacances souvent sur place, avec des activités souvent médiocres … et la cadence des cours peut être aussi fréquente que nécessaire
Sans doute y aurait-il là aussi quelque chose à créer : sans penser à un examen de rentrée pour les élèves en échec qui auraient eu un travail imposé à faire ( et pourtant ce serait une bonne solution !), certaines écoles devraient rester ouvertes avec des enseignants diplômés, volontaires, bénévoles ( vous en trouveriez … ) ou rétribués, pour quelque chose d’organisé pour des groupes de niveau-matières .
( dans notre association , tout est plutôt particularisé : un bénévole–un enfant )
Des bons de vacances , des aides pourraient être accordées pour des cours , comme pour des colonies.
Des cours de vacances pourraient être proposés dans les centres de vacances, les centres aérés ( au lieu ou en plus d’activités ludiques classiques pendant les vacances) pour les enfants, souvent défavorisés, qui y vont.
Les cours de méthodologie, de « Gestion mentale » selon les travaux d’Antoine de la Garanderie, ou selon les travaux de Mérieu, devraient être donnés dès le primaire . Nous avons organisé de ces stages pour les parents, les bénévoles, et des enseignants, tous volontaires, prenant sur leur temps libre et leurs finances, qui ont connu un vif succès . Mais c’est aux enfants qu’il faut les donner dès maintenant . Pour les enseignants, les MAFPEN commencent à s’ouvrir plus largement à la Gestion Mentale, mais on manque de formateurs diplômés …
Le problème des séjours linguistiques se pose aussi :
Notre association a créé un service qui met en rapport des familles étrangères et françaises pour des échanges d’enfants . Mais est-ce suffisant ? ( Seulement 8 % des enfants bénéficient d’un séjour linguistique d’un coût moyen par an de 92O F ) .
C’est, bien sûr, une dépense supplémentaire, que l’Ed.Nat. n’a peut-être pas les moyens de faire… à moins de s’arranger avec les bons de vacances et diverses allocations pour des séjours d’enfants en colonies etc.
En ce qui concerne les méthodes globales d’apprentissage, en particulier celles sans aucune traduction, ( lecture, ou langues), une simple mise en situation des enseignants devant une première leçon de grec ou de russe enseignés de cette façon, est très éclairante pour eux …
Je trouve aussi qu’en CP on pourrait laisser de côté les majuscules écrites traditionnellement, et les remplacer par les majuscules d’imprimerie : gain de temps, de complication, et même d’esthétique …
En ce qui concerne l’orthographe, la suppression des exceptions non explicables autrement que par d’anciennes aberrations devrait être appliquée. Mais tout ce qui peut s’expliquer étymologiquement doit être conservé.
Il est frappant de voir des élèves arriver en 2° avec une culture générale médiocre . ( Apollon? Platon ? Marx? Babylone ? Lear ?) Ce serait une bonne chose que les « livres de lecture » , depuis le primaire, contiennent ces récits historiques ou légendaires, ces proverbes, ces fables etc : arrivés en seconde, ces connaissances, souvent indispensables leur seraient déjà acquises, et l’on pourrait directement analyser les oeuvres . Un enseignant de ma connaissance parle de » SMIC culturel » .
Il serait réellement nécessaire de remettre aussi un examen d’entrée en 6°, anonyme, anonymement corrigé, pour éviter l’alourdissement nuisible du travail des profs et de l’ambiance du secondaire. Dans certains pays nordiques, il y a, je crois, des examens dont le résultat est la condition du passage de classe : motivation des élèves, clarté vis-à-vis des parents, suppression des freins dans les classes . L’évaluation en début d’année est utile, mais ne remplace pas ce « niveau » à atteindre.
Il existait autrefois pour les élèves qui risquaient de redoubler une classe , un examen à passer dans toutes les matières ou non : bénéfice pour tous ! les enseignants passés qui avaient du poids, suivants qui avaient des élèves moins lourds, les parents qui étaient aidés dans leur désir de voir leurs enfants réussir, l’élève qui finalement était le grand bénéficiaire de cette conjugaison autour de lui, gagnait un an et recevait une leçon parfois salutaire à long terme.
Les devoirs en temps réel sont très utiles ( suppression des fraudes, égalité des chances, entraînement et habitude du rythme et de la concentration ), mais ils mangent des heures au professeur qui les surveille : ne serait-il pas possible d’engager des surveillants ( CES ? ) pour les remplacer ? En Français-seconde, cela représenterait par exemple 20 h par an … soit l’équivalent approximatif d’une semaine de CES.
Quand ces devoirs surveillés auraient-ils lieu ? D’abord, à des dates fixées à l’avance, sur l’année, ou au moment des brevets ou bacs blancs que passent d’autres élèves, ou quand les enseignants ont un stage de formation ; ensuite, même à l’improviste, si les enseignants sont malades mais peuvent donner un sujet : d’autres enseignants peuvent alors surveiller en échange du même service
La première solution » alourdit » peut-être les horaires des élèves , mais doit leur enlever du travail à la maison ; les autres « rentabilisent » des heures dégagées qui sont souvent perdues et sans profit ( les rattrappages étant quasi-impossibles à organiser) . Si ces dernières heures étaient nombreuses, elles pourraient remplacer des devoirs programmés.
Le latin devrait être appris dès la sixième : outre l’aspect étymologie simple, il entraîne un gain obligatoire pour la grammaire, et aussi pour les déclinaisons : souvent on s’attaque à ces problèmes, en 4° : l’allemand, le latin et le grec en même temps, et avec les mêmes lacunes de base : c’est trop ! Et, d’autre part, ceux qui abandonneraient le latin en 5° ou en 4° auraient déjà ces bases pour la seconde langue vivante . D’où de réels gains de temps et de niveau culturel. Par contre, il doit pouvoir être abandonné une fois que ces bases sont acquises, au bout d’un an ou deux .
Les oraux de bacs blancs en Français sont possibles sans heures supplémentaires pour les enseignants, si l’on mobilise aussi des profs de seconde : une opération permet de dire combien de temps doit être consacré à chaque élève, et en général cela correspond presque au temps de l’oral du bac. Cette semaine-là les élèves dont les enseignants manquent pourraient visionner des cassettes vidéo bien choisies, ( programmes scolaires) encadrés par des surveillants.
Pour le bac, il serait logique de remettre le bac de français en terminale pour les sections où le Français est le plus important. Elles passeraient au contraire le bac de Maths en 1° : ce ne serait pas plus scandaleux que ce qui s’est fait, et ce serait plus logique . Le Français est indispensable pour elles en terminale : conjugué avec la philo, il donne des élèves ayant un an de plus de « plume » et d’arguments, et la littérature au XX° siècle s’unit à la philosophie, à l’histoire etc par bien des aspects.
Coût : le même ?
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
Un système comme celui des IPES a permis à des jeunes, qui avaient la vocation d’enseigner, de faire des études supérieures, et a permis à l’Education nationale de se réserver des enseignants parmi les meilleurs … Il devrait être remis en vigueur, comme tout ce qui peut stimuler le mérite.
Les examens de » rattrapage » pour les Facs, au lieu d’être en septembre, devraient, (comme souvent en Allemagne), avoir lieu 15 jours après les examens, c’est à dire en Juillet : les élèves qui ne veulent « rien faire » sauraient qu’ils ne les auraient pas, (et donc qu’il doivent travailler toute l’année, ou ne pas s’inscrire ).
Autre avantage : qu’ils aient ou non leur examen, ils pourront prendre toutes leurs dispositions dès la mi-juillet, pour les inscriptions à des concours, des études, des chambres, un job, de vraies vacances etc.
Pour les enseignants : cela reviendrait presque au même : ils n’auront pas à rentrer pour les examens de septembre.
Bien entendu, il y a toujours des cas particuliers qui repasseront à la session de septembre ( malades ou travailleurs etc)
Pour former les instituteurs, il faudrait non pas tant exiger une licence complète , que des unités de valeurs de certaines licences, ( matières enseignées dans les écoles) et leur donner suffisamment de cours de pédagogie, de psychologie, etc .
En effet, ce sont souvent d’anciens bons élèves, qui ont toutes les connaissances nécessaires . Mais ils doivent être aussi capables de faire face aussi à de mauvais élèves, conduire des réunions, gérer des conflits, avoir de bonnes relations avec les parents, les collègues, les enfants, et les structures, etc ( analyse transactionnelle , gestion mentale, dynamique de groupe, docimologie, psychologie, orthophonie de base ). Ils pourront ainsi également mieux discerner au fur et à mesure si un enfant a besoin de l’orthophoniste , du psychologue etc. Ceci pour un soutien efficace dès le démarrage.
S’ils souhaitent, après trois ans, s’orienter autrement, ils n’auraient qu’à repasser éventuellement les valeurs manquantes . Cela peut prendre un an .
Mêmes considérations pour les autres enseignants : ceux qui font de la recherche et ceux qui enseignent, et à des niveaux divers, n’ont pas à avoir une formation complètement identique.
APPRENTISSAGE , ET LUTTE CONTRE L’ ILLETTRISME
En ce qui concerne la lutte contre l’illettrisme, ou l’alphabétisation, il faudrait faire davantage appel aux immigrés bien intégrés ; c’est par eux, nous l’expérimentons, qu’on peut agir. Ces derniers connaissent les difficultés de leur langue par rapport à la nôtre et seront alors de meilleurs enseignants. Sans parler de l’effet vitrine ou miroir, ou boule de neige, et la possibilité d’embauches.
Le Français Langue Etrangère devrait quasiment leur être réservé d’abord.
L’argent public ne devrait plus rémunérer de la façon actuelle les stages de lutte contre l’illettrisme ni ceux d’alphabétisation. Cette rémunération serait transformée en une bourse conditionnée par les résultats aux examens. En effet, celui qui rémunère se met en fait en situation de remerciement, donc, sous-entendu, de « demande » vis à vis de l’autre . Ce sont en réalité des dépenses nuisibles à l’état d’esprit que doit avoir celui qui va » apprendre « . Celui qui apprend est récompensé par ce qu’il apprend. C’est là son gain. Il doit être reconnaissant à celui qui enseigne et à la structure qui lui permet d’apprendre.
Même raisonnement pour l’apprentissage : autrefois les parents payaient le patron pour qu’il prenne un apprenti . Aujourd’hui, c’est le contraire ; mais l’Etat aide les patrons pour qu’ils forment des apprentis .
Il faut bien constater ceci :
Le patron passe en général du temps à former l’apprenti. Le salaire de ce dernier ne devrait pas être automatique, mais arriver en fonction d’un service réellement rendu . ( Sur un plan pratique, je ne sais comment cela peut se mesurer, mais cela fonctionnait…) De toute façon, actuellement, l’apprenti, comparant son salaire, progressif, avec d’ autres, le trouve souvent trop faible, et donc n’est pas poussé à s’activer. Les parents, s’ils « payaient « , et l’apprenti, auraient tout intérêt alors à ce qu’il fasse bien son apprentissage, avant l’examen final, et le patron, lui, aurait tout intérêt à le former vite et bien … et à ensuite embaucher un des nombreux candidats attirés par sa bonne réputation …
C’est là aussi une question d’état d’esprit et de logique.
Va-t-on faire passer le permis de conduire à quelqu’un en le payant pour cela ? Paie-t-on nos enfants pour qu’ils passent leurs examens? ou sommes-nous payés lorsque nous apprenons à jouer au tennis ?
Un exemple: cette année, nous n’avons pas pu trouver 10 femmes intéressées pour un stage gratuit organisé par des associations affiliées au GPLI : » il n’était pas rémunéré … » nous ont-elles dit.
Les parents d’un apprenti pourraient être aidés sous la forme d’une allocation familiale qui leur serait versée tant qu’ils auraient cet enfant à leur charge: il n’est pas encore » adulte » . Financièrement, cela revient peut-être au même pour l’Etat, mais pas pour les parents, ni pour les patrons, et l’état d’esprit s’en trouvera modifié de façon très positive.
LA TELEVISION
— La télévision, auxiliaire majeur de l’instruction !
Les ministres de l’Instruction ou les éducateurs au sens large devraient avoir des plages vraiment à eux, sur toutes les chaînes, publiques et privées, et quasiment en même temps, pour qu’il y ait en même temps complémentarité, et choix réel, aux heures où les enfants la regardent.
Il y a beaucoup d’émissions qui ne coûteraient pas cher, même s’il n’y avait pas, à ce moment-là, beaucoup de recettes publicitaires… : histoire, géo, sciences, légendes, visites de monuments, de musées, métiers, films classiques passés en feuilleton, oeuvres littéraires mises en films, métiers, interviews d’enfants, questions à … etc. Les idées sont nombreuses.
—La télévision et les associations :
Nous avons voulu créer quelque chose autour de la télévision : nous nous sommes heurtés, c’est bien normal , à la SACEM … Mais même pour repasser les informations matinales en anglais datant d’il y a deux ans … que nul , je pense , ne songe à acheter … Ou des documentaires…
N’y aurait -il pas moyen d’aider ceux qui veulent aider , sans bénéfice , à l’instruction de tous?
—La Télévision et l’Education :
Comment se fait-il qu’on puisse laisser diffuser à la Télévision tant de violence , tant d’ironie et de destruction des valeur acceptées par tous, sur lesquelles est fondée notre société, et sans lesquelles elle chutera …
La télévision est, on le sait, une véritable seconde Education Nationale ou Enseignement Supérieur, ou le plus grand Centre Culturel : est-elle bien en conformité avec celle que nous bâtissons, que nous vivons dans nos locaux scolaires ? Fait-elle du bien aux enfants, aux jeunes ? Va-t-elle dans le même sens que tout ce que nous essayons de leur apprendre ?
Exemple une émission d’information à France Inter ou Culture entre midi et deux heures je crois : d’abord des psychologues pour parler de la violence partout etc.etc. Puis une demi-heure après , une autre sur un film avec Béatrive Dalle : film dans lequel il était question de l’anthropophagie . Et les gens présents de disserter avec originalité et conviction sur la fin de tous les tabous comme quelque chose de positif.
Au moins pourrait-on essayer de contrebalancer équitablement ? ( par exemple : parler d’aventures amoureuses heureuses autant que de couples fidèles heureux ; si on a mis en scène un flic pourri , montrer aussi un flic bien dans un autre film etc. ).
CULTURE
Il serait souhaitable que les réserves des Musées soient mieux utilisées : des valises pourraient être plus souvent constituées et plus facilement prêtées, pour un coût modique, alors que là, l’ utilisation de ces stocks est rarissime .
De même, les prêts à de petits musées locaux sont de bonnes initiatives, trop peu pratiquées.
Les élèves suivant des cours de musique, de sport, de danse etc. sont en général obligés de les arrêter en arrivant dans les « grandes classes », par manque de temps . Résultat : la France » perd » des éléments valables . Ne pourraient-ils être dispensés de gym, de dessin, ou de musique, après avoir satisfait à un examen ou présenté une attestation de leurs compétences dans des matières qui sont voisines de celles pratiquées en classe?
En effet, chaque élève ne fait pas non plus à l’école, de cinéma, de théâtre, de céramique, ou de pelote basque, de canoë, de tennis etc. Le choix des activités sportives ou artistiques , dans le cadre scolaire, est d’une certaine façon arbitraire lui aussi . L’important est que l’élève se développe dans beaucoup de directions : toutes , ce serait irréalisable .
(J’ajoute que le décalage de niveau dans ces matières, dans une classe, est parfois source de difficultés pour tous …)
Cet accord ne devrait pas coûter cher, le nombre d’élèves présents serait plus faible certaines heures de classes, ( qui sont parfois difficiles à gérer ) et permettrait de porter plus de fruits .
LOCAUX
Les locaux scolaires vides sont sous-utilisés en France : l’exemple d’autres pays montre qu’il est possible de les utiliser à plein, le soir ou pendant les vacances. Certains équipements et contenus peuvent même être partagés.
… Que de choses…
Beaucoup de ministères sont concernés et les points soulevés sont presque tous liés , pour une réalisation financièrement et » physiquement » possible .
Utopie idéaliste, ou réalisme financier de celui qui doit gérer des fonds publics ?
Rêves optimistes, ou exigences excessives ?
En tout cas, des réalisations, partielles certes, et des discussions assez nombreuses avec des partenaires variés nous ont semblé prouver qu’une partie de ces points concrets étaient faisables, souhaitables, et même souhaités.
Nous serions sûrement nombreux à attendre des réponses sur tous ces points , et mon but serait qu’un débat public entre enseignants, parents, et gestionnaires divers puisse avoir lieu sur tous ces sujets qui forment, en fait, un tout .
Je vous prie de croire à l’assurance de ma très haute considération.
Comment citer cet article :
« Lettre à tous les ministres qui s’occupent de l’Instruction. 1999», publié sur www.1-360.net