Politique familiale : des réflexions de mai 2003 au sujet du familial .
« La fécondité reste stable, mais les naissances sont en légère diminution. L’indicateur de fécondité est resté en 2002 à son niveau de 2000 et 2001 : 1,88 enfant par femme en France.
Le nombre des naissances quant à lui a légèrement diminué, passant de 775 000 en 2000 à 771 0000 en 2001, et 763 000 en 2002 . »
775 000 naissances représentent pour une année 2 100 naissances par jour .
2000 était une année bissextile et c’était « 2000 ».
La chute sur 2001 ( moins 4 000 naissances) se comprend par référence à « 2000 ».
Celle sur 2002 est beaucoup plus inquiétante : moins 8 0000 naissances.
Elle traduit en partie le fait tout simple que déjà moins de femmes sont en mesure d’avoir des enfants. Ce sera ainsi pendant toutes les années qui viennent ( sauf naissances beaucoup plus nombreuses qu’aujourd’hui ! ) D’où un cercle vicieux.
D’autant plus vicieux que la baisse des naissances, commencée dans les années 1970, fera illusion 30 ans après en faisant croire à une vraie baisse du chômage… et parions que des hommes politiques diront soit que les départs en retraite ne seront pas compensés, soit que c’est leur politique qui fait baisser le nombre de personnes au chômage. Illusions…
Le résultat ? dès aujourd’hui, un manque de consommateurs, donc de consommation, donc… du chômage, et, pour dans 30 ans : ce chômage d’origine démographique accru, ( les enfants non nés ne font pas d’enfants… vérité de La Palice ? ), une récession, un manque de rentrées fiscales, et bien sûr, de cotisations pour alimenter les retraites.
On parie que ceux qui ont écrit cela ne seront pas consultés quand on sera dans les problèmes qu’ « on découvrira » ?
mai 2003, M. C.-R.