Toi dont nous admirons la beauté, te voici défiguré.
Toi dont nous apprécions la douceur de vivre, te voici précipité dans l’abîme.
Toi qui pratiquais si bien l’hospitalité de l’Orient, tu connais brusquement la misère.
Liban, pays que nous aimons, ta douleur est la nôtre,
Ton drame nous bouleverse, ta détresse nous laisse sans voix.
Mais le peuple libanais se dressera de nouveau, tel le cèdre majestueux du Liban.
Il renaîtra de ses cendres avec l’espoir qui ne l’a jamais quitté.
Avec lui, le Liban sortira de l’ombre avec le courage de l’avenir et la solidarité qui se manifestera de partout.
Avec lui, le Liban retrouvera sa beauté, sa douceur de vivre, et sa place au milieu des Nations.
Vive le Liban, pays que nous aimons.
Jacques Gaillot
Evêque de Partenia