Marguerite Champeaux-Rousselot (2021-12-27)
Communion et … union ne signifient pas la même chose et ne viennent pas du même mot et c’est pourquoi il y a deux m dans communion. Eh oui…
Cette confusion nous demande aussi quelque chose d’inutile, voire de nuisible au nom d’un faux idéal. On peut le rapprocher de comportements sectaires où chacun doit perdre sa personnalité pour se fondre sous l’emprise d’un chef qui réunit tout son petit monde et exclut ceux qui ne rentrent pas dans cette unité ; elle incite aussi à un désir de fondamentalisme alors que justement l’Eglise a accepté de reconnaître humblement – et très intelligemment – son ignorance en acceptant 4 évangiles. Affirmer que le mot communion insiste encore plus sur l’union permet d’en tirer beaucoup de conséquences : ce contresens ouvre la porte au risque de beaucoup d’abus.
Ces mises en garde faites, nous verrons maintenant le sens du mot communion. Ce n’est pas quand même que le mot communion soit synonyme de division, certes non …, mais le sens de communion n’implique pas d’être unanimes (une seule âme, une seule vie) ni de ne suivre qu’une seule ligne. A la fin, ce sera un peu surprenant et inattendu de pouvoir mesurer cet espace de liberté et d’amour que nous donne le sens de ce mot.
Ce qui m’a mise en route pour cette recherche est précisément l’article très stimulant de Christine Fontaine, paru sur son blog le 9 juin 2021 : Personne n’a le droit de communier ! [1]
Prenons donc d’abord le temps de comprendre le sens du mot au moment où on les a employés dans une langue vivante et quand on a écrit nos textes grecs et latins… Après tout si nous ne savons ni d’où nous partons ni là où nous allons, nous aurons bien du mal à arriver à bon port…
Donc embarquons pour un voyage dans le temps et l’espace…
Plan (vous pouvez avancer d’* en * si vous voulez.)
1- *Le mot « union » n’a pas donné « communion »
2*-Le mot communion est formé à partir de munus ( et non de unus, 1)
3*- Le mot munus précédé de com–
4*- La communio aux débuts du christianisme et jusqu’au XIIème siècle environ.
5*- le sens du mot communion plus tard à partir du XII° s environ.
6*- le sens du mot communion aux XVIII° et XIX° s. et même jusqu’à aujourd’hui
7*- Une heureuse surprise finale !
Après les notes, un résumé en français et en anglais.
1- *Le mot « union » n’a pas donné « communion »
Et commençons par redire qu’en fait les termes de communion, de commun, et même de communiquer n’ont pas la même racine que le terme union.
Union appartient aux dérivés de unus en latin, qui signifie le chiffre 1, l’adjectif un, un seul Quand il y a union, il y a quelque part peut-être l’idée de fusion : le mariage ou la réunion de deux groupes financiers : les deux deviennent un au moins sur certains points.
Mais la notion de un est totalement absente du terme communion, contrairement à ce que nous fait croire notre français, et les dérives de sens qui s’ensuivent.
Cette information déplace l’idée que nous nous faisons du mot, et les réactions des mes interlocuteurs à cette information difficile à digérer m’ont montré la nécessité de l’expliquer assez longuement.
2*-Le mot communion est formé à partir de munus
En effet, le mot communion est composé à partir d’un nom commun latin, munus.
Sans le savoir vous employez des dérivés de ce mot. Par exemple, en français, munir,( je te munis de nourriture pour le voyage ! ; nous avons des munitions pour combattre, pour faire passer nos idées, pour notre trek) ; comme son pluriel est munera, il donne aussi « je suis rémunéré au SMIC pour mon travail » ( rémunérer un mot qui n’a aucun rapport avec numération qui vient de nombre : regardez les n et les m de ces deux mots ) ; « pour le travail que j’ai fourni, ma rémunération est correcte » ; « le souverain les a reçus avec munificence » ( = il a fait un don d’une générosité grandiose !)[2].
Ce nom neutre, munus au nominatif, muneris au génitif avec son R, signifie en effet la charge, le devoir, l’obligation, le service mais aussi la ressource, le cadeau que l’on fait, (attention : pas celui qu’on reçoit !), le don offert.
Le terme est sans doute également parent de ce qu’un groupe va avoir le devoir de construire pour se protéger : les murailles (moenia), un travail qui ne peut se faire et être efficace qu’ensemble. Or construire ensemble une muraille est l’une des premières activités d’un groupe qui se constitue pour mieux vivre ensemble, ce qui implique une grosse organisation (qui fait quoi ? ).
3*- Le mot munus précédé de com–
Le préfixe latin cum signifie avec, ou également quand il y a déjà tout ensemble … : jusqu’au bout. Il a donné com– en français
Ajouté à munus, ensemble, on aboutit par exemple à communauté, commun etc.
Munus commence par un m , c’est pourquoi ajouté au cum latin ou au com français, il y a deux m.
C’est donc le fait de mettre ensemble ses dons ou de collaborer à exercer ensemble des charges. Et qui gère cette communauté qui met ensemble ses ressources, ses compétences de façon solidaire ? La municipalité (là où tout le monde prend part aux charges) avec parfois en sens inverse la municipalisation de certains biens (une sorte de nationalisation à petite échelle ici en France ?)
L’adjectif communis signifie qui partage les charges, d’où mis en commun. Voici quelques exemples où il est bien clair que cela n’a aucun rapport avec le chiffre 1, un.
Par exemple pour désigner certains de nos lieux de vie : « dans cette propriété, il y a la maison et les communs », (l’endroit où on dépose les affaires utiles à tous).
En droit, dans la communauté réduite aux acquêts, les biens appartenant aux deux époux ne concernent que ceux acquis après le mariage ; les moines vivent en communauté (ils partagent la même règle, lui apportent ce qu’ils peuvent, et en reçoivent en retour).
En maths, si on regarde les multiples de deux nombres différents, leur plus petit commun multiple (PPCM) de deux nombres est le premier nombre qui leur sera commun (par exemple PPCM de 12 et 15 ? 12 = 2x2x3 et 15=3×5. Le PPCM = 2x2x3x5 = 60).
Une commune est l’endroit où un groupe de personnes gèrent en mettant en commun et en redistribuant Et les communistes ont l’intention de mettre tout en commun.
La Commune est d’abord une association jurée des bourgeois d’une ville face à un roi ou à un seigneur qui les opprime trop, souvent formée dans une situation exceptionnelle, révolutionnaire, puis elle devient plus institutionnelle, mais en 1870, on reprend le nom rouge de « la Commune de Paris ».
Le verbe communicare signifie partager : je communique une maladie, une nouvelle. Par la suite, on insiste plus sur ce qui est à la jonction: la cuisine communique avec l’entrée ; la communication passe bien ; il y a une réelle communication : les informations passent.
Le verbe latin communio signifie donc je partage la charge, le devoir, le cadeau que l’on me fait, ou nous nous partageons la charge, le devoir, le cadeau que l’on se fait les uns aux autres etc.
Mais en fait ce qui est communis, si c’est partagé avec tout le monde, devient commun : le commun des mortels aime le plaisir ; « le jean aujourd’hui est commun à tous » ; le sens commun est le bon sens, la chose du monde le mieux partagée (espérons !).
Et finalement commun prend même parfois le sens péjoratif de vulgaire, voire grossier.
Les Commons en Angleterre, la Chambre des communes, indique cet aspect populaire, plébéien.
En grec, commun se dit koinos, κοινος : rien à voir non plus ni avec le chiffre 1, ou unus en latin, en grec eis, mia, en ) ni avec le mot signifiant même, identique (homoios en grec, similis en latin ).
((( Par parenthèse, j’ai lu que cet adjectif koinos a été latinisé en coena (Cyprien aurait peut-être a écrit vers 240 le traité De Coena Domini, Au sujet de la Koinè du Seigneur.) et le mot coena se serait ensuite amalgamé avec la cena latine, le repas du soir, ( un mot habituel en latin ) ce qui a donné la Cène que nous connaissons. Ceci est à vérifier.)))
Cet adjectif grec koinos, κοινος, commun,a également le sens de vulgaire, grossier. La notion est donc la même d’un bout à l’autre de ses différents emplois. Or Jésus parlait araméen (mais savait user 1°) de l’hébreu et même du grec pour lire l’Ecriture, 2°) du grec qui occupa Israël en 333, langue des commerçants et de la culture de tout le bassin méditerranéen d’alors, et 3°) du latin, l’occupant d’alors et langue administrative : si les Nazis nous avaient occupés 200 ans, nous aurions tous eu de bonnes notions d’allemand, bon gré mal gré). La superposition exacte de cette notion en grec et en latin apporte donc un renseignement intéressant puisque les évangiles nous sont parvenus uniquement en grec avant d’être traduits en latin.
4*- La communio aux débuts du christianisme et jusqu’au XIIème siècle environ.
Le nom commun communio est donc d’abord le fait d’apporter quelque chose d’utile pour le mettre en commun, puis de se le partager : se le partager implique que chacun a également reçu de l’autre en pleine égalité fraternelle au sein de différences complémentaires : confluence, réciprocité.
Ces différents « mouvements », spécifiques à chacun mais à destination communautaire, étant fondamentaux, notre messe actuelle en comporte des traces (accueil, offertoire…).
Certes, cela peut aboutir peut-être à créer une certaine unité ou cela peut même la manifester, mais c’est d’abord le fait de partager. Pour partager dans une assemblée, il faut d’abord apporter et mettre ensemble. Au temps de Jésus déjà[3]… et après dans la même foulée, dans un repas fait à sa mémoire mais aussi en dehors : cf. (Ac.2,44-45, Ac.4,32-37).. La κοινωνια, la mise en commun, la communion, la communauté est en même temps 1°) le partage très concret de nourriture, des biens etc., 2°) le germe de ce qui deviendra un « sacrement », 3°) ces gestes et 4°) ceux qui les font.
Le point commun pour les chrétiens entre ces différents emplois est d’abord et essentiellement le fait d’apporter chacun quelque chose à soi, sa manière de vivre, de croire, (même avec des différences), de les rassembler en un ensemble (même avec des différences) puis de se les partager avec ceux-là même qui les ont apportées, ( un partage entre soi) et ensuite de les partager à d’autres.
C’est ce que symbolise le repas fait en mémoire de la vie de Jésus, la synaxe : il y a un déroulé, un mouvement comme du temps de Jésus, des gens l’ont préparé en apportant, c’est rassemblé, on est rassemblés autour, on fractionne ce pain et on le distribue entre soi et à tous. (Reprendre le texte bien évocateur de Paul qui dit cela dans un contexte qui le choque : les chrétiens mangeaient leur pique-nique sans partager avec leurs voisins de table dans le cadre du repas évoquant ces gestes de Jésus. Paul finit par leur dire – ce qui est inacceptable ! mais peut-être nous n’avons pas tous les éléments – vous devriez manger chez vous ! )
Cela manifeste matériellement, physiquement, gestuellement, symboliquement, que les membres de l’Assemblée, de l’Église sont réunis, même s’ils ne sont pas uniformes. Le mouvement de rassemblement, de mise en commun, puis de partage, de fraction, suppose qu’il y a eu une étape de rassemblement, d’assemblée[4], sans fusionner les individualités, mais avec un peu de transformation des individualités enrichies par ces différentes étapes[5], suivie d’un retour au monde ( ? ) des individualités ainsi enrichies.
Cette conception de la communion (apport, assemblement, partage) se ressent partout et se traduit dans beaucoup de notions et ceci pendant 12 siècles environ :
– quand l’assemblée se fait, (la synaxe), la communion est comme dès les débuts du christianisme qui imitait Jésus, encore et toujours, d’abord le fait d’apporter sa petite munition pour les autres, de mettre ces diversités ensemble en commun (sans les gommer pour les réduire par fusion à une uniformité pensée comme témoignant d’une unité) puis de fractionner, de partager et distribuer, aux présents et au-delà, ce trésor devenu communautaire qui munit les chrétiens de la munition spéciale nécessaire à chacun pour leur voyage, le viatique… et le recevoir ensemble, en communauté participante, celle de l’Eglise.
– la communion des saints, ce n’est pas que les saints sont unis, mais que c’est aussi un partage où les saints divers aident les pauvres humains divers en leur partageant leurs dons divers.
– la communion qui se passe dans la Trinité ne signifie pas l’union des personnes de la Trinité mais c’est également l’espace de leur échange de dons, de charges, et d’amour.
– la communion ecclésiale reprend l’idée du partage des membres et de leur mise en commun pour un corps harmonieux.
– Et malheur à ceux qui sont excommuniés : on croit souvent que cela signifie qu’ils n’ont plus le droit de recevoir l’eucharistie, mais c’est bien plus grave : le verbe ex-communier signifie qu’ils ne disposent plus des dons de Dieu et n’appartiennent plus à la communauté, laquelle doit les rejeter.
Ces conceptions font vivre à peu près jusqu’à la 2e moitié du xiies.
5*- Le sens du mot communion plus tard à partir du XII° s environ.
Après le douzième siècle la mystique sacramentelle de la communio a pris une direction bien différente : lors de la liturgie, le fidèle n’apporte plus « rien » ou presque (la goutte d’eau ), mais, grâce au prêtre seul, le corps du Christ est réellement présent dans sa chair sur l’autel : il s’unit à nous et inversement dans le sacrement qui s’appelle la communion à son corps : « à son corps » : c’est bien le verbe unir à qui est implicite ici.
La théologie suit ces évolutions sur les différents emplois mentionnés ci-dessus :
– quand l’assemblée se fait, (la synaxe), la communion est s’unir à Jésus lui-même (foi personnelle) peu communautaire
– la communion des saints, c’est s’unir aux saints et réciproquement
– la communion qui se passe dans la Trinité est que les 3 personnes sont unies
– la communion ecclésiale : chacun doit s’unir à l’Eglise et à ses frères.
6*- le sens du mot communion aux XVIII° et XIX° s. et même jusqu’à aujourd’hui
Puis vers le XIX° s. (on ne parle pas ici des tendances promues par Jean XXIII) c’est le thème de l’union (le chiffre un, 1) à tous les niveaux qui a été martelé, imposant aux chrétiens de devoir gommer les différences et leurs libertés pour s’unir sous la hiérarchie : la communion de l’Eglise s’exprime par un seul rite, un seul chef infaillible etc. La communion est exigée de tous, du pôle nord aux favellas.
– quand l’assemblée se fait, la liturgie insiste sur l’unité (rituel à suivre)
– la communion des saints au Ciel reflète ce qui doit se passer sur Terre
– la communion qui se passe dans la Trinité indique cet amour fusionnel, idéal d’humilité et d’oblation auquel chacun est appelé un peu partout
– la communion ecclésiale implique la soumission à ceux qui savent. La communion solennelle = la profession de foi
– le fait d’être hors Eglise met en relief ceux qui restent dedans (Massada) : la tentation sectaire de l’exclusion et de l’exclusivité élitiste n’est pas loin ( ex-communication des autres mais intériorisée en moi-même ) .
Réfléchissons à ces expressions ou à ces faits :
-l’oecuménisme cherche la communion des Eglises
– « je communie avec vous dans un même idéal »
– A quel âge fait-on sa première communion ? à des âges qui ont bien varié en fonction d la conception qu’on avait de cette communion. « Qui peut donner la communion »
– la communion ou eucharistie ou messe ou célébration eucharistique… : tout est parfois synonyme ; la communion de désir, etc.
– réfléchissons aussi au sens du terme communion dans les textes récents, par exemple « Pour une Église synodale : communion, participation et mission. » et à ce que cela sous-entend.
– l’enjeu de la « communion » pour les divorcés remariés qui ne vivent pas en frères et sœur, etc. : interdits ecclésiaux heureusement revus par Amoris Laetitia
7*- Une heureuse surprise finale
Et aujourd’hui, que reste-t-il alors du sens initial ?
Le sens général du terme :
Pour qu’il y ait « communion », il faut donc qu’il y ait eu avant des éléments séparés, distincts donc souvent éventuellement différents : ce sont des éléments de soi qui appartiennent à chacun.
Pour les apporter aux autres, les distribuer, chacun doit se fractionner (ce qui ne nous diminue pas) pour en faire don ( munus) .
Parfois, ce don inespéré est reçu et fêté ! Parfois celui qui reçoit ce don n’en voudrait pas : il va être hérissé, énervé, en colère…
Ces éléments apportés par un autre, sont à voir comme des pichenettes à mes suffisances, des scandales pour mes insuffisances, des éclairages dans mon monde intérieur qui peut me faire croire que je ne suis pas aveugle ou que je suis le centre de l’univers, des stimuli, de possibles apports aux manques dont j’étais inconsciente. Ces éléments sont autant de munus, de dons, et d’apports (j’enfonce des portes ouvertes, désolée.. )
On les met donc ensemble tous ensemble : ce qui s’appelle « mettre en commun ». Tel est le rôle et de chacun, grands et petits (je n’insiste pas). Ce qui rappelle le sens des mots solidarité, démocratie, subsidiarité, communauté, communication.
Cette communion réussie produit un grand pain nourrissant, et équilibré, riche, divers, goûteux, où chacun pourra trouver son compte si…
Si on s’en nourrit : si donc il est partagé pour ma nourriture et pour celle de la multitude qui voudrait de ce « don ».
Ainsi on retrouve la différence, la diversité…en pleine égalité fraternelle au sein de différences complémentaires puisque chacun reçoit aussi, finalement, de l’autre et de l’Autre, implicitement, ce qu’il désire ou ce dont il a besoin.
En plus de ce fait anthropologique, les croyants peuvent y trouver une spécificité religieuse.
Il reste ce qui a été suggéré par Jean XXIII et les débuts de ce concile. Il nous reste surtout ce qui est montré et dépeint dans l’Evangile : des gestes et un esprit universels et intemporels, humains.
On peut relire ainsi l’introduction à ce texte : communion et … union ne signifient pas la même chose. Une confusion inciterait à divers comportements ( « je ne veux voir qu’une seule tête ! » ou «je suis humble et accepte de disparaître » ). Parmi les conséquences, le risque de distorsions de la Bonne Nouvelle.
L’Homme mis debout par Jésus, éveillé par Dieu, apporte sa contribution, quelle qu’elle soit, met en commun, partage et se tourne pour apporter aux autres. La communion n’implique pas d’être unanimes (une seule âme, une seule vie) ni de ne suivre qu’une seule ligne. Le terme, plein de mouvement et de vie, ouvre un espace de liberté et d’amour à chacun et aux communautés.
Bonne nouvelle d’il y a 20 siècles apportée par Jésus, Bonne Nouvelle pour aujourd’hui.
Le terme communion implique d’être différents… pour pouvoir arriver à ce qu’est la (véritable) communion, cette communion qui entre dans la composition d’une saine relation humaine à tous les niveaux, et, par exemple intra-ecclésiale, synodale, ou communautaire…
Marguerite Champeaux-Rousselot ( 2022-03-16)
[1] 9 juin 2021 : Personne n’a le droit de communier ! par Christine Fontaine
http://www.dieumaintenant.com/personnenaledroitdecommunier.html
[2] Pour les curieux du vocabulaire : et qu’est-ce alors que l’immunité diplomatique ? C’est le fait que les diplomates par exemple qui ont parfois besoin du secret sont dispensés de certaines charges et obligations de transparence et sont protégés des deux côtés belligérants. Par dérivation, lorsqu’on cherche une immunité vaccinale, cela veut dire qu’en se vaccinant, on espère être exempt de la maladie !
[3] Tout en commun ? La vie économique de Jésus et des premières générations chrétiennes, de Jonathan Cornillon, Collection Cerf Patrimoines, 784 pages – juin 2020
Voir aussi dans Wikipédia par exemple un bon article synthétique sur « Communauté de biens de l’Église de Jérusalem » et après…
[4] Le sens de ce mot serait lui aussi à préciser de la même façon.
[5] Par parenthèse, on peut noter aussi que le lexique de la Genèse n’évoque pas du tout un mariage homme femme ni une union qui viserait comme idéal de les fusionner en les rendant un, 1.
Extrait ou résumé en français et en anglais.
Communion et … union ne signifient pas la même chose et ne viennent pas du même mot et c’est pourquoi il y a deux m dans communion. Eh oui…Un voyage étymologique permet de rectifier une idée fausse. Fausse et même dangereuse car elle inciterait à quelque chose d’inutile, voire de nuisible au nom d’un faux idéal qui pourrait culminer en emprise sectaire ou fondamentalisme (ne suivre qu’une seule ligne). Le terme communion décrit un mouvement d’apports mutuels différents, de mise en commun, puis de partage.
Communion and … union do not mean the same thing and do not come from the same word and that is why there are two m’s in communion. Yes… An etymological journey allows us to rectify a false idea. False and even dangerous because it would incite to something useless, even harmful in the name of a false ideal which could culminate in sectarianism or fundamentalism (following only one line). The term communion describes a movement of different mutual contributions, of pooling and then sharing.
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