Exposition GENÈVE ET LA GRÈCE au Musée d’art et d’histoire de Genève

GENÈVE ET LA GRÈCE, Une amitié au service de l’indépendance jusqu’au 13 février 2022

Pour en savoir plus, télécharger la présentation de l’exposition ou rendez-vous sur http://institutions.ville-geneve.ch/fr/mah/expositions-evenements/expositions/geneve-et-la-grece/

Conférence « Quels genres grecs en Babylonie juive ? Esquisse d’un modèle » – en visio. (Genres littéraires)

Conférence du Laboratoire d’études sur les monothéismes

Mardi 23 novembre prochain de 11h à 13h, James Adam Redfield est l’invité du Laboratoire d’études sur les monothéismes pour parler des influences grecques dans le Talmud de Babylone (lien en visio sur demande).

Résumé

En tant que peuple trans-impérial, les Juifs participaient certainement aux diverses formes d’échanges culturels qui venaient quelque peu estomper la frontière entre les empires romains et sassanide dans l’antiquité tardive. Parmi ces échanges, il faut aussi compter le transfert de certaines formes littéraires. L’intensité, la chronologie, les mécanismes, la qualité et les conséquences de ces échanges restent cependant débattus. Quelques études récentes ont souligné la nécessité de développer un nouveau modèle permettant de comprendre, non seulement la réception passive des formes littéraires grecques (ou perses) par les Juifs babyloniens, attestée dans le Talmud mais aussi les bols à incantations, mais aussi les processus par lesquels les communautés juives de Babylonie ont activement transformé certains éléments de la culture gréco-romaine et les ont adapté à et leur nouveau milieu d’accueil et aux institutions particulières de ces communautés. 

Dans le but d’esquisser un tel modèle à partir d’une démarche inductive, nous allons nous concentrer ici sur l’analyse littéraire et philologique d’une longue composition, très complexe : une série de contes fantastiques suivis de commentaires exégétiques(midrash) sur des thèmes cosmologiques, mythologiques, et sotériologiques (b. Baba Batra, 73a-75b : une traduction de ce passage, ainsi que le texte original, seront mis à la disposition des auditeurs). Des chercheurs ont déjà montré la présence dans cette composition de structures mythiques spécifiquement iraniennes, et d’autres motifs folkloriques plus largement diffusés. Mais y a-t-il quelque chose de grec dans ce produit de la culture judéo-babylonienne ? Combien, comment ? Dans quel sens faut-il comprendre ici la notion de « culture » ? Pour répondre à ces questions, nous allons considérer, non seulement certains parallèles grecs, comme le Roman d’Alexandre, ou tirés des exemples de paradoxographie, qui peuvent être sérieux ou parodiques, ou encore de l’ethnographie hellénistique, mais aussi l’évolution de ces éléments narratifs dans la tradition talmudique elle-même. Dès lors que les Juifs entreprennent de mobiliser des formes littéraires similaires pour thématiser de problèmes analogues, on peut parler d’échange culturel. Dans cette perspective, il nous faut aussi une définition plus dynamique et réciproque de la «culture» des Juifs de Babylonie, susceptible de renouveler notre regard sur le rôle écologique de l’« hellénicité » dans ce contexte.

Daniel Barbu

Cliquer pour accéder à conference_redfield.pdf

Qu’est-ce qu’un theos ? La Grèce ancienne en comparaison. jeudi 4 nov. 2021, 9h-18 h, Paris

Journée d’étude : Qu’est-ce qu’un theos ? La Grèce ancienne en comparaison

Organisateurs : Claude Calame, Vinciane Pirenne-Delforge, Gabriella Pironti

Lieu : Collège de France, Salle 4

Inscription gratuite mais obligatoire (dans la limite des places disponibles) : manfred.lesgourgues @ college-de-france.fr

Programme 

  • 9h00 – Introduction par Gabriella Pironti (EPHE) et Vinciane Pirenne-Delforge (Collège de France)
  • 9h30 – Claude Calame (EHESS) : Au-delà de la « personne » et de la « puissance divine » : comment divinités et héros grecs sont-ils invoqués par mortelles et mortels ?
  • 10h15 – Thomas Galoppin (Toulouse/MAP), Francesco Massa (Fribourg) : Theoi et puissances divines à l’épreuve du comparatisme, dans le sillage des rencontres toulousaines en l’honneur de Jean-Pierre Vernant
  • 11h00 – Pause
  • 11h30 – Ilaria Calini (Hastec, EPHE) : Dieux-héros et rois-dieux dans les compositions littéraires de la Mésopotamie ancienne
  • 12h15 – John Scheid (Collège de France) : Numen, deus, diuus. La notion romaine de la divinité
  • 14h30 – Anna Angelini (Zürich) : Du super-corps du dieu trônant à l’invisibilité du dieu céleste : la représentation de Yhwh dans la Septante
  • 15h15 – Hélène Collard (Liège) : Dieux au figuré, ou comment l’image fait le dieu
  • 16h00 – Renaud Gagné (Cambridge) : « Tous les dieux. » Rituel, rhétorique et totalité divine
  • 16h45 – Pause
  • 17h15 – Table ronde avec la participation de Philippe Borgeaud (Genève), Jean-Jacques Glassner (CNRS), Charles Malamoud (EPHE), François de Polignac (EPHE).

« Nos archives débordent, regorgent, de puissances, de divinités, de dieux, des grands, des petits, des obèses, des obscènes, des terribles, des minables, de tout poil, de toutes couleurs, drôles, pitoyables, transcendants, ronds-de-cuir. Des dieux en pagaille, une population en pleine expansion. On en fabrique partout, sans cesse. » Ainsi Marcel Detienne introduisait-il, en 1988, un dossier comparatiste intitulé précisément : « Qu’est-ce qu’un dieu ? ». La question posée à cette occasion, ti theos ?,  trouve sa formulation indigène en Grèce ancienne dans un fragment de Pindare. Elle a été reprise en 2010 par Albert Henrichs qui y répondait en reconnaissant aux theoi helléniques trois caractéristiques fondamentales : l’immortalité, l’anthropomorphisme, le pouvoir.

Peut-on se contenter de cette réponse ou bien faut-il poursuivre le questionnement ? Dans l’historiographie de la définition du « dieu » envisagé en milieu polythéiste se profile en particulier la notion de « puissance divine », à la suite des travaux de Jean-Pierre Vernant et en contraste avec l’application généralisée de la notion de « personne » aux divinités du monde grec. Dans cette recherche sur la spécificité de la figure divine, il faut aussi tenir compte des études qui ont signalé depuis lors les limites de l’anthropomorphisme. Dans la volonté qui nous anime de reprendre l’interrogation de Pindare et de placer une fois encore le dieu, la déesse, les dieux, theos et deus, thea et dea, au centre d’une réflexion commune, la perspective comparative est double : définition par contraste avec la figure du héros et celle du mortel, et comparaison différentielle avec les dieux dans d’autres religions antiques, tout en tenant compte des formes discursives et iconographiques qui font apparaître une divinité comme telle. Il s’agira dès lors de faire le point sur les enquêtes récentes et d’ouvrir de nouvelles pistes de recherche sur cette question cruciale pour l’histoire des religions antiques.

« Le papyrus dans tous ses États, de Cléopâtre à Clovis », Paris,18 sept.-26 oct. 2021

Le terme « papier » vient de « papyrus » qui vient du grec ancien πάπυρος, pápyros (« papyrus ») qui vient de … ?

Eh non, le terme grec n’a pas d’étymologie bien sûre .. Cependant, on [1] le rapproche d’une expression égyptienne : pa-p-oura : « celui du roi, le royal», c’est à dire « avec un monopole royal ».

On pourrait aussi penser  que ce terme décrit son usage peut-être aux tout débuts de son invention, en rapprochant ce sens de certains faits : dans certains pays, l’écriture était le privilège de certains ( autorités civiles ou religieuses ) ; dans d’autres, c’était la fabrication de certains matériaux qui était  secret d’Etat…

Ci-dessous, toutes les informations sur l’exposition et les 5 conférences.

Bonne lecture de ce « papier », surtout que maintenant vous en savez toute l’épaisseur avec son étymologie !!


[1] J. Vergote, Mélanges Grégoire 3, 1951, 414-416,

L’exposition « Le papyrus dans tous ses États, de Cléopâtre à Clovis » se tient au Collège de France jusqu’au 26 octobre.

Gratuite et destinée à tous les publics, elle rassemblera dans le grand foyer du Collège de France une soixantaine de pièces datant de l’Égypte antique jusqu’au début du Moyen Âge, présentant l’histoire de ce qui pendant plusieurs millénaires constitua dans tout le pourtour méditerranéen le support essentiel de l’écriture.

L’exposition, sans oublier l’Égypte et l’Orient, a en effet choisi de mettre en avant les utilisations moins connues du papyrus en Europe : outre un papyrus d’Herculanum ayant survécu à l’éruption du Vésuve ou une décision de l’empereur romain Théodose II, on aura la chance d’y voir exposées des pièces maîtresses illustrant l’utilisation du papyrus en France, tels des actes de Dagobert ou de Clovis II. 

C‘est la première fois que l’histoire du papyrus sera ainsi retracée dans toute son extension chronologique, de l’Égypte pharaonique au Moyen Âge, et géographique, de l’Égypte à Byzance et Rome, de la Bretagne à l’Afghanistan, grâce à la réunion de pièces peu connues du public provenant de collections publiques et privées. Des visites guidées et des conférences rythmeront également les six semaines de l’exposition, qui sera accompagnée d’un catalogue de 200 pages richement illustré et rédigé par les plus éminents spécialistes.

Cette exposition a lieu grâce au soutien de la BRED, en partenariat avec Télérama et le magazine L’Histoire.

Conférences publiques

Cinq conférences publiques seront données à l’occasion de cette exposition :

Téléchargez ou écoutez l’audio de la conférence en cliquant sur l’image

Autre support : https://www.college-de-france.fr/media/jean-luc-fournet/UPL2237821046630206891_Fournet_Papyrologie_Expo_2021.pdf


Mardi 21 septembre, 17h-18h : Jean-Luc Fournet (Collège de France), « Les papyrus, une fenêtre ouverte sur l’Antiquité »

Mardi 28 septembre, 17h-18h : Valérie Schram (CNRS), « Sur le Nil s’élève une forêt sans branches… Des verts marais à la feuille blanche : le papyrus dans tous ses états »

Mardi 5 octobre, 17h-18h : Daniel Delattre (CNRS), « À la découverte de la Villa des Pisons et de la mystérieuse bibliothèque carbonisée d’Herculanum : Les Papyrus d’Herculanum de Paris »

Mardi 12 octobre, 17h-18h : Laurent Morelle (EPHE), « Une royauté par éclats et lambeaux : les papyrus mérovingiens des Archives nationales »

Mardi 26 octobre, 17h-18h : Julien Auber de Lapierre (Collège de France), « La collection de papyrus grecs et coptes de la Bibliothèque nationale de France : deux siècles d’histoire »

Conformément aux consignes gouvernementales, la présentation du passe sanitaire est indispensable pour assister aux enseignements, aux événements et aux visites pour toutes les personnes de 18 ans et plus. Cette obligation s’étendra à toutes les personnes de 12 ans et plus à partir du 30 septembre 2021. Le port du masque est obligatoire à partir de 11 ans.

Un duel romantique, ’’Le Giaour’’ de Lord Byron par Delacroix : exposition

Magnifique exposition consacrée au Giaour, poème de Lord Byron, histoire d’amour passionné et surtout de vengeance…

Le duel entre Hassan et le Giaour se déroule sur le Liakoura : c’est en fait le nom du sommet du massif du Parnasse. ( Delphes se trouve sur les contreforts sud de ce massif et Byron a été fasciné par le Parnasse, Delphes, appelé alors Kastri ou Castri, et Castalie ).

19 mai-23 août 2021-06-22

https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Giaour

Musée Eugène Delacroix, à Paris.

Quelques minutes pour vibrer ?

http://www.musee-delacroix.fr/fr/actualites/expositions/un-duel-romantique-le-giaour-de-lord-byron-par-delacroix

Téléchargez le dossier de presse

Réservez vos billets

«Ministères, charismes et pouvoir dans une Église synodale» 23 juin 2021, 20 h 30. Zoom ou YouTube

Troisième débat organisé par Saint-Merry Hors-les-Murs 

À la veille du synode sur l’Église sur la synodalité, une bonne articulation entre ministères, charismes et pouvoirs institutionnels ou non, ces réalités à valeur structurantes  telles qu’elles sont vécues dans nos communautés chrétiennes, semble un des antidotes au cléricalisme et aux abus de toutes sortes qui dérivent d’un « ministère » au sens évangélique confondu avec un pouvoir  au sens banal du terme.

La démarche synodale conduisant à plus de synodalité sera éclairée par Roselyne Dupont-Roc, helléniste et bibliste, et Antoine Guggenheim, théologien, codirecteurs de l’ouvrage Après Jésus. L’invention du christianisme, Albin Michel, 2020 : en effet, revenir aux sources  permet de découvrir que c’est non seulement la démarche la plus ancienne de l’Eglise aux premiers siècles, mais encore et surtout la manière même dont Jésus semble-t-il considérait  sa relation avec sa propre Assemblée   et la loi de son   peuple.

Assainir cette relation entre service et pouvoir dans le Royaume de ce monde qui est aussi déjà celui des cieux semble un des antidotes possibles et nécessaire pour faire fructifier les paradoxes de la Bonne Nouvelle.

A suivre par Zoom :
https://zoom.us/j/96133393901?pwd=enUxWDBwVmhlNGljRGllbHV5ei9QQT09
Code secret : 5uF9Mz

Et sur la chaîne YouTube de Saint-Merry Hors-les-Murs :https://www.youtube.com/channel/UCpJLbG_ocr73VZeGQXxfVow

Conférence « Du laurier au mythe de Daphné »

Conférence (suite) sur Zoom le jeudi 20 mai à 14 h, par Marguerite Champeaux-Rousselot

Inscription gratuite ( voir plus bas) Conférence organisée par l’Université Populaire de Poissy.  

Session 2 ; Grèce du V° siècle av. J.-C. jusqu’à l’époque romaine.

Thème : comment le laurier devint en Grèce la plante d’Apollon.  Peut-on parler de sacralisation ?

Une branche de laurier, une couronne de laurier sur une peinture du XVIIIème siècle ou sur une pièce de monnaie ou un vase antique se déchiffrent, simplement,  comme l’évidence d’une allusion à Apollon, ou même à Delphes voire à la poésie, deux domaines réputés d’Apollon par excellence. Chacun s’imagine connaître l’importance de cet attribut d’Apollon et son origine. Cependant comment ce  végétal utile par exemple comme épice culinaire a-t-il reçu un autre statut jusqu’à avoir une signification profonde d’ordre affectif ou symbolique pour la collectivité, puis participer au sacré  dans le cadre rituel et religieux de l’Apollon de Delphes ?

Lors de la première session, nous avons observé cette promotion, cette progression à partir des premières traces concernant le laurier ( textes, dessins, sculptures ) pour le voir prendre sa place dans le sanctuaire pythien de Delphes. Le panorama ainsi dressé s’était arrêté vers les Vème et  IVème siècles av. J.-C. 
Cette seconde session montrera  la  place importante ( et religieuse ? ) des auteurs de théâtre installant a posteriori le laurier dans les récits fondateurs de Delphes, et le rôle politique et social des artistes utilisant le laurier pour favoriser certaines idées. Nous irons probablement jusqu’à l’époque romaine comprise où Ovide donna une si grande célébrité au mythe de Daphné en le déplaçant pour le relier  au célèbre Apollon de Delphes : si nous avons le temps nous pourrons étudier comment se constitua ce mythe, bien longtemps auparavant, en Argolide. 

Ce recul temporel permet de  comprendre comment  un objet peut être enrichi et parfois sacralisé : nous aurons mené en quelque sorte une exploration anthropologique qui, en redonnant au laurier son histoire complexe, permet de mieux prendre conscience du travail de l’Homme sur son environnement : une question bien contemporaine ! 
Cette deuxième session enseigne également à  vérifier comment nous utilisons les informations antiques que nous avons… : lutter contre les simplifications culturelles abusives, savoir reconnaître les lacunes et nos ignorances, ne pas démissionner devant les nuances de l’Homme à respecter : autres enjeux cruciaux

.

INFORMATIONS PRATIQUES :

C’est gratuit et organisé par l’Université Populaire de Poissy..

Il suffit de s’inscrire à l’avance sur le site à l’onglet inscriptions : donnez votre nom et adresse mail ( ne vous occupez pas du code demandé) et en dessous dans la partie Text , écrivez le jour et le nom ou le titre de la conférence. Ainsi ils connaissent  le mail de la personne et lui envoient  le lien d’accès à la conférence qu’elle souhaite. 

https://unipop-poissy.fr/inscriptions/

Si la personne souhaite par la suite adhérer à l’université, il lui faut remplir le bulletin d’adhésion qui se trouve sur le site à l’onglet Adhésions où les modalités sont expliquées. Mais on peut tester 1 ou 2 conférences sans adhérer.

https://unipop-poissy.fr/modalites-dadhesion/

To maintain the Centre Pastoral Saint-Merry in Paris. Sign on change.org





to sign   : http://chng.it/fjWSPksPGW

The Most Rev Michel Aupetit, Archbishop of Paris, announced on February 7th that he would «from March 1st, 2021, put an end to the mission commissioned in 1975 by [the then Archbishop] Cardinal Marty to the « Pastoral Centre of St Merry’s parish »https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Saint-Merri, in the heart of Paris. That mission workhttps://recherches-entrecroisees.net/2021/03/04/1975-lettre-de-mission-pour-le-centre-pastoral-halles-beaubourg-par-mgr-f-marty/ consisted of the creation of a space for «experimenting» new ways of evangelization and «inventing new/novel means for Tomorrow’s Church». 

The thousands of people from Paris and its surroundings and beyond France’s borders, who have known and loved that unique outcome of the Second Vatican Council within the Church of Paris, which is St Merry’s Pastoral Centre, hereby manifest their shock at such a damaging decision, taken without any consultation.

In a time when the Church is reflecting on synodality and promoting participation, a time when Pope Francis is inviting us to reach to the peripheries, such a counterproductive decision is baffling to us.

For more than 45 years, St Merry’s Pastoral Centre has been a venue where people from Paris and its surrounding area, especially those people who had strayed away from the Church, have found warmth, acceptance and prayer. The thousands of messages – from France and beyond – left on our site are a testament to that. 

Are there no novel ways of announcing the Gospel? That is the issue at stake.

We, the Undersigned,

Guy Aurenche, Danielle Mérian, Pietro Pisarra, Jean Verrier, Jacqueline Casaubon, Claude Plettner, Anne-René Bazin, Marianne Grilhé, Claire Saconney, Bernadette Capit, Michel Lahaie, Didier Pény, Marie-Odile et Jean-François Barbier-Bouvet, Nathalie Thillay, Anne Tardy-Planechaud…

proclaim our commitment to St Merry’s Pastoral Centre in Paris. We request that the Centre be allowed to go on with its original mission, and that a dialogue be established, so that this particular face of the Church may continue on with its valuable ministry.

1975 Lettre de mission pour le Centre Pastoral Halles-Beaubourg, par Mgr. F. Marty

mai 1975      

Lettre de mission du Cardinal Marty, confiée au père Xavier de Chalendar, premier responsable du Centre pastoral Halles-Beaubourg (CPHB)

 «Les Halles : pour l’Église de demain… des modes nouveaux

Les Halles, le plateau de Beaubourg… on sait les vastes projets en cours de réalisation et qui modifient progressivement le visage et la vocation de ce quartier.

Ce centre de Paris voit surgir et se développer des lieux de recherche et de rencontre, des lieux de commerce et de détente, des lieux de culture et d’expression artistique qui se veulent au service de tous et vont attirer, chaque jour, et pour chaque fête, des milliers de personnes.

Il est inutile de souligner l’importance de ce qui va se jouer là, dans les années qui viennent.

Les églises sont nombreuses dans ce secteur et elles comptent parmi les plus belles de Paris : Saint-Merry, Saint-Gervais, Saint Leu-Saint Gilles, Saint-Eustache. Elles sont les plus visibles de l’Église. Elles accueillent des communautés chrétiennes paroissiales : elles sont le lieu d’une pastorale locale aux formes multiples ; elles resteront au service du quartier.

Mais elles doivent permettre aussi d’inventer des modes nouveaux pour l’Église de demain. Elles ne doivent pas devenir des musées.

Depuis plusieurs années déjà, des chrétiens se préoccupent de proposer ensemble des services à tous ceux qui vont venir dans ces quartiers rénovés, à tous ceux qui y travaillent ou qui y vivent. Service de prière selon des styles assez divers : possibilités de rencontre, de communications, d’accueil ; réflexions et travail sur la foi au contact des nouvelles formes de culture…

Des prêtres diocésains, des prêtres oratoriens de Saint-Eustache et des laïcs vont poursuivre ce travail de recherche et prendre les initiatives nécessaires pour réaliser là un vrai service pastoral, original et adapté.

L’abbé Xavier de Chalendar, ancien vicaire épiscopal pour le monde scolaire et universitaire, est chargé d’animer et de coordonner l’ensemble de ce secteur pastoral non territorial.

Cardinal François Marty,

Mai 1975 »

Ce Centre Pastoral Halles-Beaubourg est devenu Centre-Pastoral Saint-Merry.

« La fabrication de l’Antiquité par les Anciens / objets et lieux sacrés : réalités et imaginaires », séance le 3 mars 2021 à 16h, par Marguerite Champeaux-Rousselot (Séminaire Patrimoine Littérature Histoire)

Pour la prochaine séance EN LIGNE du séminaire CRATA-ERASME « La fabrication de l’Antiquité par les Anciens / objets et lieux sacrés : réalités et imaginaires », j’aborderai le mercredi 3 mars 2021 à 16h : « Omphalos : d’un sens banal à un objet consacrant ou consacré (des premiers écrits grecs à l’époque classique) ».

En raison de la situation sanitaire, la séance aura lieu en ligne. Pour obtenir le lien de connexion, vous pouvez écrire à : francois.ripoll@univ-tlse2.fr

Laboratoire Patrimoine Littérature Histoire (PLH / EA 4601) : Séminaire commun des équipes PLH-CRATA / PLH-ERASME 2020-2021.

Ce séminaire réunit historiens et littéraires, chercheurs et jeunes chercheurs, Toulousains et extérieurs.

Université Toulouse - Jean Jaurès
Cette image a un attribut alt vide ; son nom de fichier est image2-2.jpg

2020-2025  Projet CRATA quinquennal 2020-2025

La fabrication de l’Antiquité par les Anciens « Objets et lieux sacrés : réalités et imaginaires »

Mercredi 16h – 18h, semestre 2, Maison de la Recherche (en raison de la situation sanitaire, la séance aura lieu en ligne)

3 février : Élodie Guillon (PLH-ERASME) « Le buste de Tanit à Ibiza : un objet symbole d’une identité ébuzitaine actuelle »

10 février : Laurent Bricault (PLH-ERASME) « Le Mithraeum, réalités et perception de l’Antiquité à nos jours »

17 février : Adeline Grand-Clément (PLH-ERASME) « Les bruissements de l’oracle : retour sur le « gong » de Dodone »

3 mars: Marguerite Champeaux-Rousselot (PLH-CRATA) « Omphalos : d’un sens banal à un objet consacrant ou consacré (des premiers écrits grecs à l’époque classique) »

10 mars : Thibaud Lanfranchi (PLH-ERASME) « Sagmina, herbe sacrée des Romains »

17 mars : Vilma Losyte (PLH-ERASME): « Jeux et jouets dans les sanctuaires du monde grec »

24 mars : Arnaud Saura-Ziegelmeyer (PLH-ERASME): « Identités sonores réelles et fantasmées dans l’Antiquité: à chacun sa percussion ? »

31 mars : Bénédicte Chachuat (PLH-CRATA) « La Thessalie comme sanctuaire infernal : la perversion de l’espace sacré dans la Pharsale de Lucain »

7 avril :  François Ripoll (PLH-CRATA) « L’espace sacré de Rome au chant VIII de l’Énéide : des « lieux de mémoire » au paysage allégorique »

14 avril : Hélène Frangoulis (PLH-CRATA) « L’Éthiopie : lieu sacré ou maudit ? Entre réalité et imaginaire chez Héliodore »

21 avril : Patrick Robiano (PLH-CRATA) « La représentation de Delphes dans les Ethiopiques d’Héliodore »

Contacts : François Ripoll (francois.ripoll@univ-tlse2.fr) ou Anne-Hélène Klinger-Dollé (dolle@univ-tlse2.fr)