L'étude du grec d'un verset de l'Evangile montre qu'il a été mal traduit en latin par la Vulgate, ce qui a entraîné la doctrine discutable à tous égard de l'Eglise catholique au sujet de certaines des personnes divorcées considérées toutes comme "coupables" et interdites de remariage.
Un passif subi pour µoιχϵυω chez Porphyrios, à ajouter aux dictionnaires : “être trompée”, et non “commettre un adultère”. Ses implications pour les victimes du divorce / répudiation dans l’Evangile (Matthieu, V, 32) ( 2015-10-02, Marguerite Champeaux-Rousselot)
Le droit des victimes, la justice et l'égalité dans les rapports homme-femme : l'auteur grec Porphyrios a utilisé une tournure très rare dans un texte grec pour décrire le comportement des pigeonnes qui tuent le pigeon qui a commis l'adultère envers elles. Cela permet de rectifier une erreur de traduction (Matthieu V,32) et redonne cohérence à l'Evangile : "celui qui répudie son épouse innocente lui fait avoir subi un adultère" , comme en Marc X,11 " ilcommet un adultère envers celle-ci" : les victimes peuvent se remarier.