Participez au Colloque international "Accomplissement des Écritures et mutations identitaires dans le christianisme des origines" les 27 et 28 juin 2024 à Strasbourg. Découvrez des conférences sur l'identité chrétienne, les Écritures et des analyses comparatives par des experts internationaux.
Quel rapport entre les 10 plaies d’Egypte et les catastrophes énumérées par Ipuwer vers 1900 av. J.-C. ?
Marguerite Champeaux-Rousselot (2024-02-20) Le papyrus Ipuwer : qui a écrit ce texte et quand ? Ce document intitulé « papyrus Ipuwer » est actuellement conservé au Musée des antiquités de Leiden (Leyde) en Hollande sous la référence 344 (recto). Découvert près de Memphis, en Egypte, au début du 19ème siècle, il a été traduit en 1909 par Sir … Continuer la lecture de Quel rapport entre les 10 plaies d’Egypte et les catastrophes énumérées par Ipuwer vers 1900 av. J.-C. ?
Grégoire de Nysse ( 335-395) à propos du baptême
L'eau du baptême reste de l'eau, selon Grégoire de Nysse au IV° siècle, si le baptisé ne devient pas en actes un enfant de Dieu.
Astres et planètes dans le monde gréco-romain, 23 oct. 2023, Strasbourg
Les Journées de la CNARELA auront lieu du 23 au 25 octobre 2023. Le programme de la journée d'étude du 23 octobre 2023 peut être téléchargé ici. HARMONIA MUNDI Astres et planètes dans le monde gréco-romain L’inauguration toute récente du nouveau planétarium du Jardin des Sciences de l’Université de Strasbourg fait suite à une longue … Continuer la lecture de Astres et planètes dans le monde gréco-romain, 23 oct. 2023, Strasbourg
2015-08-23 Remarques[1] sur le texte de la Genèse, rapproché de Malachie 2, de Paul, de Marc et de Matthieu. (Marguerite Champeaux-Rousselot)
La Genèse, écrite durant l'Exil, présente deux récits de la création sur la polygamie et la monogamie, elle présente une affirmation de l'égalité des sexes avec des parts de féminin et de masculin dans chaque personne. Il n'y est pas question de mariage ( religieux ) mais d'attirance charnelle. Il est visible que l'évangile prône sinon la monogamie, du moins la fidélité totale aux promesses que deux personnes se sont faites.
Eglise et mémoire de forme : reformanda (Marguerite Champeaux-Rousselot)
L'Église devrait se transformer sans cesse, mais le verbe "réformer" et le verbe "reformer" ont en français des sens complexes et parfois ambigus qui rendent difficile la traduction de la phrase : "ecclesia reformanda est" : se réformer, ce n'est pas donner tort au siècle précédent mais c'est le flux même de la vie et de l'Esprit de vie.
« Saint » ou « sacré » traduisent « mis à part, séparé » en hébreu : implications pour notre aujourd’hui. par Marguerite Champeaux-Rousselot, 2021-02-07
Entrée... ( le plan est un peu plus bas ) Les termes saint ou sacré et le verbe sanctifier ou consacrer traduisent aujourd’hui en français des termes hébreux qui signifient des notions ( qadosh et qadash) sur lesquelles il est utile de revenir. Nous ne nous occuperons donc pas, ici, des termes correspondant … Continuer la lecture de « Saint » ou « sacré » traduisent « mis à part, séparé » en hébreu : implications pour notre aujourd’hui. par Marguerite Champeaux-Rousselot, 2021-02-07
L’Epître aux Hébreux : un texte complexe, source d’erreurs s’il n’est pas contextualisé (Marguerite Champeaux-Rousselot)
L'Epître aux Hébreux a été rédigée avec un objectif défini en fonction d'une époque : que les disciples de Jésus ne créent pas un nouveau clergé de sacrificateurs. Pour ce faire, son auteur (inconnu) voulait insister sur le fait que Jésus a aboli la nécessité des « sacrifices ». Mais l'auteur a si longuement décrit le sacrifice parfait qu’a offert Jésus à Dieu que certains y trouvent des arguments pour insister sur le fait que ce sont la mort et les souffrances de Jésus qui ont été agréables à Dieu. Cet article recontextualise la Lettre, lui redonne son actualité d’alors et en éclaire la lecture pour une théologie et une pastorale d’aujourd’hui.
« Communion » : un mot piégé si on ignore son sens originel. (Marguerite Champeaux-Rousselot)
Communion et ... union ne signifient pas la même chose et ne viennent pas du même mot et c’est pourquoi il y a deux m dans communion. Eh oui...Un voyage étymologique permet de rectifier une idée fausse. Fausse et même dangereuse car elle inciterait à quelque chose d’inutile, voire de nuisible au nom d’un faux idéal qui pourrait culminer en emprise sectaire ou fondamentalisme (ne suivre qu’une seule ligne). Le terme communion décrit un mouvement d’apports mutuels différents, de mise en commun, puis de partage.
Faut-il continuer à se référer au « sacrifice » de Melchisedek comme à un modèle ? (Marguerite Champeaux-Rousselot)
A chaque messe, depuis des siècles des chrétiens mentionnent Melchisédech à la messe et nous sommes ainsi habitués à considérer que Dieu se plaît à ces sacrifices, que nous avons donc besoin de lui en présenter, en tâchant de ressembler à Abel, Abraham et Melchisedek. Nous réfléchissons pour notre aujourd’hui à la notion du sacrifice et à la place du prêtre en nous occupant plus spécialement de la figure de Melchisedek. Qui était-il lors de sa rencontre avec Abraham ? Comment est-il transformé dans un court passage de psaume ? Dans l’Epitre aux Hébreux : attention aux contresens ! Cette épitre explique que Jésus a accompli « le sacrifice » une fois pour toutes et qu’on n’a plus besoin de le refaire, et donc qu’il est inutile et impossible qu’il y ait des prêtres parmi les chrétiens comme il y en avait pour le peuple hébreu. Ensuite, nous reviendrons à l’Evangile : pour Jésus, Melchisedek est-il un exemple ? Au Moyen-Age, par exemple, qu’a-t-on fait de cette figure pittoresque ? De nos jours, en ces temps de guerres, quelles leçons, valables pour tous, croyants et non-croyants, pouvons-nous en tirer ? Et sur un plan très général, comment tirer d’un texte traditionnel, de l’utile de ce qui nous semble périmé car ancien, ou du vivant de qui nous semble intouchable car sacro-saint ?